Ebola,
Covid-19,
le SIDA toutes ces maladies d'origine virale prospéraient chez les animaux
avant de franchir la barrière des espèces,
parfois plusieurs fois, et d'infecter l'Homme. Régulièrement, les
zoonoses émergent depuis des «
hotspots » de biodiversité.
Il y a une dizaine d'années, on
pensait que les
forêts
tropicales vierges et intactes constituaient une
menace pour la santé humaine, à cause de toutes les espèces
exotiques qui
y vivaient.
Mais des recherches récentes
prouvent exactement le contraire. C'est l'altération des
écosystèmes par
l'activité humaine qui rend les «
hotspots »
de biodiversité dangereux, et non leur simple présence. La
construction de
routes à travers la forêt tropicale ou encore le fractionnement des écosystèmes
pour y installer des villes ou des champs instaurent les conditions idéales
pour l'
émergence de
nouvelles maladies comme le Covid-19. Et ce n'est pas près de s'arrêter.
« Il y a une incompréhension parmi les
scientifiques et le public par rapport au fait que les écosystèmes naturels
sont une source de menace pour nous. La nature contient des menaces, c'est
vrai, mais ce sont les activités humaines qui font des dégâts. Le risque
sanitaire dans un environnement naturel peut être aggravé quand on
interfère avec », explique Richard
Osfeld, scientifique émérite du Cary Institute of Ecosystem Studies à New York
dans un article paru sur le site Ensia.
Les scientifiques “chasseurs de virus” alertent
depuis plus de dix ans sur l’apparition de nouvelles maladies liées à la
déforestation. Paludisme, Ebola, Covid-19…. L’agression humaine aux écosystèmes
finit par mettre en péril des vies humaines.
L’apparition de ces étonnants agents
pathogènes nouveaux, comme le coronavirus responsable du Covid-19, n’est rien
d’autre que le résultat de l’anéantissement des écosystèmes, dont souffrent en
particulier les zones tropicales, où ils sont détruits pour faire place à des
monocultures intensives industrielles. L’émergence de ces maladies découle
aussi de la manipulation et du trafic de la faune et de la flore sylvestres,
souvent menacées d’extinction.
La désastreuse mutilation de la nature
par l’homme
Il ne faut pas en vouloir aux chauves-souris, moustiques, souris ou
pangolins. Non, le problème vient de ce que nous faisons à leurs écosystèmes,
il est lié au fait que nous les regroupons et les manipulons dans des
milieux artificiels.
Telle est la véritable recette du coronavirus, qui sera probablement à
l’origine d’une récession mondiale. Autrement dit, mutiler les écosystèmes
coûte très cher.
Donc le Covid- 19 Est une forme de vengeance a ce que nous faisons tous
les jours à la nature, et à l’environnement, pas qu’ne polluants l’ambiance et/ou
en faisant disparaître des espèces, mais aussi par la manipulation non responsable
des écosystèmes qui nous entourent, en les exploitant sans aucune étude ni
conscience (Economy first).
Donc ça
se dessine, concrètement que la cause de la prolifération des virus, est notre
inconscience à gérer les problèmes de la planète ou plutôt de gérer notre
comportement sur notre terre !
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